Entre piratage informatique et fausses promesses de recrutement, la CRIET tente d’élucider une affaire complexe qui a coûté cher à plusieurs étudiants. Il s’agit du procès d’un jeune étudiant accusé d’avoir piraté les comptes bancaires de ses camarade.
L’affaire porte sur une méthode d’escroquerie en ligne qui a touché une cinquantaine d’étudiants. Selon l’accusation, l’étudiant aurait utilisé de fausses annonces de recrutement publiées sur les réseaux sociaux pour collecter des informations personnelles sensibles.
Ces données auraient ensuite servi à détourner des fonds depuis les comptes bancaires des victimes.
Le président d’une association estudiantine de Parakou, témoin clé dans cette affaire, a rapporté à la Cour que l’alerte a été donnée après la plainte d’un étudiant. Ce dernier, surpris de constater que son allocation avait été retirée à son insu, a permis de dévoiler l’ampleur des dégâts.
Les investigations ont révélé que 50 comptes bancaires d’étudiants avaient été piratés. Parmi eux, 35 comptes ont pu être récupérés grâce à l’aide de la banque, mais 15 autres avaient déjà été vidés.
À la barre, l’accusé a plaidé non coupable et a rejeté les faits qui lui sont reprochés. Il accuse son cousin d’être l’auteur principal des piratages. Selon ses explications, ce dernier lui aurait demandé de retirer de l’argent à plusieurs reprises en prétendant travailler pour une ONG octroyant des financements.
En échange, l’accusé affirme avoir reçu une petite somme, sans se douter de l’origine frauduleuse des fonds. Cependant, le cousin aurait ensuite disparu.
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