Les ravisseurs de l’activiste Steve Amoussou semblent désormais hors de portée des autorités togolaises. Selon Christian Eninam Trimua, Secrétaire général du gouvernement togolais, l’issue du procès mené par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) au Bénin a des implications sur la procédure engagée à Lomé.
En effet, après la condamnation au Bénin des quatre suspects, le mandat d’arrêt togolais émis contre eux pourrait perdre sa validité.
Interrogé par Global Africa Telesud, Christian Eninam Trimua a expliqué que, conformément au principe juridique de non bis in idem, qui interdit de juger une personne deux fois pour les mêmes faits, les accusés ne pourront plus être poursuivis au Togo pour l’enlèvement de Steve Amoussou.
« En droit, on ne juge pas deux fois les mêmes faits », a-t-il déclaré, affirmant que ce principe est partagé avec les pays voisins, ce qui devrait logiquement conduire à la révocation des mandats d’arrêt togolais.
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