En France, la tentative de destitution du président Emmanuel Macron a pris fin sans même atteindre le stade du débat dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, après une décision clé prise par la conférence des présidents.
Tout avait commencé début septembre, lorsque le groupe de La France Insoumise (LFI) avait lancé cette procédure, dénonçant le “comportement dangereux et erratique” de Macron depuis les élections législatives.
Mathilde Panot, cheffe de LFI, avait espéré un débat en plein parlement pour exposer ses griefs contre le président. Cependant, la semaine dernière, la proposition avait déjà rencontré un sérieux obstacle : elle avait été largement rejetée en commission, laissant peu d’espoir quant à sa progression.
Conformément aux règles, si la résolution n’était pas inscrite au plus tard le 15 octobre, elle serait automatiquement écartée.
Les présidents des trois groupes qui formaient l’ex-majorité présidentielle, ainsi que celui du groupe UDR (alliés de droite), se sont fermement opposés à l’examen de cette proposition ce mardi 8 octobre 2024.
De façon surprenante, Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement National (RN), a choisi de s’abstenir, décision qui a eu un impact crucial sur le sort de cette procédure. Mathilde Panot, frustrée par l’issue, a accusé Marine Le Pen d’avoir indirectement “sauvé” Macron en empêchant la tenue du débat.
Cependant, au sein des autres partis, certains estiment que cette décision était nécessaire pour préserver la stabilité des institutions. Eric Ciotti, chef du groupe UDR, a assumé son vote contre, affirmant qu’il était avant tout “respectueux des institutions” et refusant de “jouer” avec la Constitution pour des raisons politiques.
Source : Nasuba.info
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