Le sommet de la Francophonie, qui s’est tenu vendredi à Villers-Cotterêts, au nord de Paris, a été marqué par des tensions palpables entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame.
Bien qu’ils aient été réunis pour la traditionnelle photo de famille, les deux chefs d’État n’ont pas échangé un mot, illustrant ainsi la fracture persistante entre leurs pays.
Les relations entre Kinshasa et Kigali sont particulièrement tendues, la RDC accusant le Rwanda de soutenir le groupe rebelle M23, qui opère dans l’est du pays.
Cette accusation a été au cœur des préoccupations du président Tshisekedi, qui a exprimé son mécontentement lors du sommet lorsque le président français a omis de mentionner ce conflit dans son discours d’ouverture.
La situation s’est aggravée lorsque, le samedi 5 octobre, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a accusé la RDC d’avoir saboté les discussions de paix de Luanda, selon des sources de RFI.
Ces échanges révèlent une dynamique complexe de tensions régionales, alors que les appels à la paix et à la coopération se heurtent à des accusations mutuelles.
Ce contexte souligne les défis auxquels la Francophonie est confrontée, en tant qu’organisation censée promouvoir le dialogue et la solidarité entre ses membres, face à des conflits persistants qui nécessitent des solutions urgentes.
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