Depuis le mercredi 17 juillet 2024, des acteurs engagés dans la lutte contre les médicaments de qualité inférieure, la drogue et les explosifs se sont réunis à la Faculté des Sciences de la Santé de Cotonou pour une formation sur les nouvelles technologies de surveillance du marché pharmaceutique et de détection des substances illicites.
Le Professeur Josué AVAKOUDJO, Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé, a souligné l’ampleur du problème : selon l’OMS, un médicament sur 10 serait falsifié, avec 42% de ces cas provenant d’Afrique subsaharienne. Les antipaludiques et antibiotiques sont parmi les produits les plus touchés.
Il a également alerté sur l’augmentation prévue de la consommation de drogues psychoactives, qui pourrait atteindre 275 millions de personnes d’ici 2030, avec une augmentation significative attendue en Afrique.
Pour répondre à cette crise croissante, la rencontre organisée conjointement par le Conseil de surveillance du sous-secteur pharmaceutique, l’Agence nationale de contrôle de la qualité des produits de santé et de l’eau, et la société PoD One DHBC, vise à renforcer les capacités nationales en matière de détection et de lutte contre ces fléaux. Cette réunion réunit des experts du contrôle qualité des médicaments, des forces de répression, de la douane, de la justice et de l’enseignement supérieur.
PoD One DHBC, société française spécialisée depuis 7 ans dans le soutien aux autorités sanitaires pour moderniser les systèmes de santé publique, joue un rôle clé dans cette formation, contribuant à développer des stratégies efficaces contre les médicaments de qualité inférieure et les substances illicites.
La Présidente du Conseil de surveillance du sous-secteur pharmaceutique a salué l’importance de cette initiative, soulignant l’engagement collectif pour améliorer la sécurité sanitaire.
Le secrétaire général du Ministère de la Santé, Dr Ali IMOROU BAH CHABI, a quant à lui rappelé les réformes en cours pour renforcer la lutte contre le trafic des médicaments falsifiés et des drogues, soulignant l’importance de l’adoption des nouvelles technologies dans ce cadre.
Cette rencontre promet de définir un modèle organisationnel robuste pour le Bénin, visant à combattre efficacement ces menaces croissantes à travers une approche innovante et collaborative
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