Dans un contexte de tension politique croissante au Mali, les partis politiques ont décidé de boycotter les échanges avec les autorités de transition malgré la levée de la suspension des activités politiques.
Cette décision unanime fait suite à l’arrestation de onze dirigeants de partis et anciens ministres lors d’une réunion le 20 juin dernier.
Les partis exigent la libération immédiate de leurs camarades incarcérés comme condition préalable à toute forme de dialogue.
La communauté internationale suit de près la situation au Mali et appelle à une résolution pacifique de la crise politique. Les partis politiques, regroupés au sein de la Déclaration du 31 mars, ont signifié leur engagement en faveur de la démocratie et de l’organisation d’élections transparentes.
Cependant, tant que leurs membres resteront emprisonnés, ils refusent de participer aux discussions avec les autorités de transition.
Cette impasse politique reflète les divisions profondes au sein de la société malienne et met en lumière les défis auxquels est confronté le processus de transition.
L’arrestation des dirigeants politiques a suscité une vague de contestation et de solidarité parmi les partis, renforçant leur détermination à obtenir la libération de leurs membres pour ouvrir la voie à un dialogue constructif.
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