À Alger, deux hommes se faisant passer pour des intermédiaires influents auprès du ministère de la Justice ont été arrêtés pour escroquerie. Ils auraient soutiré d’importantes sommes d’argent à des citoyens vulnérables en leur promettant une issue favorable à leurs affaires judiciaires. La Gendarmerie nationale lance un appel national à témoins pour identifier d’autres victimes potentielles.
Identifiés par les initiales B. K et S. B., les suspects se présentaient comme des facilitateurs capables d’intervenir directement dans les coulisses du pouvoir judiciaire. Selon le communiqué officiel, ils ciblaient particulièrement des personnes en conflit avec la justice, voire en fuite, à qui ils promettaient un “traitement favorable” contre rétribution.
L’enquête, menée sous l’autorité du parquet de Bir Mourad Raïs, a permis leur interpellation dans le strict respect du Code de procédure pénale. Les services de recherche et d’investigation de la Gendarmerie nationale poursuivent désormais les investigations.
Conscientes de la portée potentiellement nationale de l’affaire, les autorités appellent toute personne ayant été approchée ou escroquée à se manifester. Trois options sont disponibles : se présenter au parquet de Bir Mourad Raïs, contacter la Gendarmerie d’Alger ou se rendre dans n’importe quelle brigade à travers le pays.
Ce dossier met en lumière une méthode redoutable : exploiter le désarroi de citoyens confrontés à une justice perçue comme complexe et lente. En prétendant pouvoir court-circuiter le système, les escrocs ont profité du manque d’information et de la détresse judiciaire de leurs victimes.
Les enquêteurs n’excluent pas l’existence d’un réseau plus vaste et espèrent, à travers les témoignages, élargir la portée de l’enquête.
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