Le projet ambitieux du corridor ferroviaire Angola-Zambie-RDC, également connu sous le nom de corridor de Lobito, représente une initiative stratégique pour le développement des infrastructures en Afrique.
D’un coût estimé à 4 milliards de dollars, ce projet vise à améliorer la connectivité entre l’Angola, la Zambie et la République Démocratique du Congo (RDC), des pays riches en ressources naturelles essentielles telles que le cuivre et le cobalt. Ces métaux sont importants pour les industries des véhicules électriques et de l’intelligence artificielle.
L’initiative, soutenue par plusieurs acteurs internationaux, dont les États-Unis, l’Union européenne et la Banque Africaine de Développement, est vue comme une réponse directe à l’influence croissante de la Chine dans la région.
Elle s’étend sur 800 kilomètres, reliant la ligne ferroviaire de Benguela en Angola à celle de Chingola en Zambie, et vise à faciliter le transport des métaux vers la côte atlantique.
La première phase du projet consiste à réaménager une ligne ferroviaire de 1 300 km à travers l’Angola, et à l’étendre pour inclure la RDC. Une phase ultérieure pourrait étendre le réseau jusqu’à la Zambie, le deuxième producteur de cuivre en Afrique.
Le soutien des États-Unis à ce projet s’inscrit dans une stratégie d’engagement renouvelé en Afrique, malgré les défis géopolitiques mondiaux.
Ce corridor ferroviaire pourrait transformer l’économie régionale en améliorant l’efficacité du transport des marchandises et en stimulant les investissements dans des secteurs clés comme l’agriculture, les mines et l’énergie.
Laisser un commentaire