Renaud Agbodjo, avocat et membre du parti d’opposition Les Démocrates, a exprimé dans une vidéo ses préoccupations concernant des restrictions qu’il juge injustes imposées à son parti. Il critique les interdictions fréquentes de rassemblements, qu’il considère comme des atteintes aux libertés fondamentales et à l’égalité devant la loi.
Selon lui, plusieurs réunions du parti ont été annulées malgré des autorisations obtenues auprès des mairies. Il évoque un incident où, malgré l’accord du deuxième adjoint au maire, le préfet a fait intervenir la police pour empêcher la réunion, sans aucun document officiel pour justifier cette action.
Renaud Agbodjo affirme que ces interdictions enfreignent les articles 25, 26 et 35 de la Constitution béninoise, garantissant la liberté de réunion et l’égalité entre citoyens.
Le juriste a également listé des cas similaires : à Dogbo, un agent municipal a été révoqué pour avoir autorisé une manifestation ; à Ouaké, un député des Démocrates a vu l’accès aux lieux publics interdit par le maire. Pendant ce temps, les partis au pouvoir, comme le Bloc Républicain et l’Union Progressiste Le Renouveau, ne feraient face à aucune restriction de ce type.
Les Démocrates prévoient des actions judiciaires, s’appuyant sur le Code pénal pour dénoncer les abus d’autorité. Agbodjo estime que l’argument de trouble à l’ordre public est utilisé comme prétexte pour museler l’opposition et entraver son expression.
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