Le 25 janvier 1995, le football mondial assistait à un moment aussi choquant qu’iconique. Éric Cantona, alors joueur de Manchester United, est expulsé après un carton rouge face à Crystal Palace à Selhurst Park.
Mais ce n’est pas son expulsion qui marque l’histoire, c’est son geste spectaculaire : un coup de pied volant adressé à Matthew Simmons, un supporter du club londonien qui l’avait insulté depuis les tribunes.
Trente ans plus tard, cet épisode reste gravé dans les mémoires. Cantona, loin de regretter son geste, l’a justifié dans plusieurs déclarations publiques. « Je regrette une chose… J’aurais adoré lui donner des coups encore plus forts », a-t-il affirmé dans le documentaire United Way.
Selon lui, ce coup de pied était une réaction humaine face à des provocations incessantes : « Ils m’ont insulté des milliers de fois et je n’ai jamais réagi. Mais parfois, tu es fragile. »
La Fédération anglaise (FA) avait sanctionné sévèrement le joueur, le suspendant neuf mois de toute activité liée au football. Cette punition exemplaire, accompagnée d’une amende, avait été vue comme un message fort pour préserver l’image du sport.
Pourtant, Cantona a toujours revendiqué son droit à défendre sa dignité face à ce qu’il considère comme des abus verbaux intolérables.
De son côté, Matthew Simmons, la cible du célèbre coup de pied, avait vu son abonnement à Crystal Palace renouvelé par le club malgré l’incident.
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