Le procès d’Olivier Boko, homme d’affaires béninois, et de ses co-accusés, dont l’ancien ministre des Sports Oswald Homéky, connaît un nouveau rebondissement. Mercredi 22 janvier 2025, la deuxième journée d’audience s’est soldée par une suspension, en raison de l’absence d’avocats de la défense.
La journée a commencé à 9h14, avec l’appel des prévenus à la barre. La présidente de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a interrogé les accusés sur la constitution de nouveaux avocats après la déconstitution collective de la veille.
Olivier Boko, en tête, a vivement exprimé son indignation : « Nos conditions de détention ne nous permettent pas de contacter des avocats. On ne peut joindre personne ». Ses codétenus ont formulé la même réponse, soulignant les difficultés rencontrées pour préparer leur défense.
En l’absence d’une défense légale, le ministère public a requis la désignation d’avocats commis d’office, rappelant l’impossibilité de poursuivre le procès sans représentants légaux pour les accusés. La Cour a accédé à cette demande et suspendu l’audience pour permettre l’accomplissement des formalités nécessaires.
Cette décision a provoqué une nouvelle flambée de colère de la part d’Olivier Boko. « Je refuse des avocats commis d’office ! J’ai les moyens de choisir mes propres avocats », a-t-il martelé avant de quitter la salle d’audience.
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