Le 25 décembre 2024, le général Abdourahamane Tiani, chef de la junte nigérienne, a émis de graves accusations à l’encontre du Bénin et de certains pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Nigéria et la Guinée Conakry.
Ces déclarations incendiaires, qualifiées de « cadeau de Noël empoisonné », ont rapidement fait le tour des médias et des réseaux sociaux, déclenchant un vif débat.
Lors d’une allocution retransmise par plusieurs médias, Tiani a accusé le Bénin, le Nigéria et la Guinée Conakry de soutenir et financé les terroristes avec le soutien de la France et de l’Union européenne.
Selon lui, ces fonds alimenteraient des groupes extrémistes tels que Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest. Il a également affirmé que des montants faramineux, en francs CFA, seraient injectés dans ces réseaux, citant des régions précises au Nigéria et au Bénin comme zones d’opération des terroristes.
Ces accusations s’accompagnent de critiques virulentes envers la France, qu’il accuse d’être l’instigatrice du financement du terrorisme au Sahel. Tiani a soutenu que la fabrication de la monnaie CFA par la France facilitait ces pratiques.
Ces allégations surviennent dans un contexte de relations tendues entre le Niger et ses voisins depuis la prise de pouvoir par la junte en juillet 2023
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