La Russie a lancé récemment alerte sur l’augmentation exponentielle de la présence militaro-biologique des États-Unis en Afrique.
Cette déclaration a été faite le mardi 23 décembre 2024 par le général de division Alexeï Rtishev, chef adjoint des forces de protection contre les radiations, les produits chimiques et la biologie des forces armées russes.
Selon l’officier russe, les États-Unis avaient installé des sections de centres médicaux militaires de la marine au Ghana et à Djibouti.
« Des travaux actifs sont menés dans la région par des organismes de recherche du ministère américain de la Défense », a-t-il expliqué.
A l’en croire, ces centres se concentrent sur les foyers naturels de maladies, l’isolement et le séquençage des agents pathogènes.
Le général a également souligné que les États-Unis considèrent l’Afrique comme un réservoir naturel d’infections et un terrain d’expérimentation pour de nouveaux médicaments.
Il a évoqué la construction en cours d’un laboratoire américain au Sénégal, dirigé par les mêmes entrepreneurs qui sont impliqués dans des projets similaires en Arménie, en Géorgie, au Kazakhstan et en Ukraine.
Par ailleurs, des scientifiques américains travaillent dans 18 pays africains pour étudier les infections résistantes aux médicaments, financés par le Pentagone, a rapporté Sputnik.
Ces accusations font écho aux révélations du général Igor Kirillov, qui, en mars 2023, avait informé les médias que des biologistes militaires américains avaient envisagé de propager le virus Ebola en Afrique centrale en septembre 2022.
Ce dernier avait également dénoncé, en juin 2023, les opérations de guerre biologique menées par le Pentagone à l’échelle mondiale, soulignant l’accès des États-Unis à des agents biologiques potentiels.
Laisser un commentaire