Au Bénin, le corps de Fayçal Ouorou, décédé à l’âge de 25 ans, a été exhumé au cimetière musulman de Parakou, six jours après son inhumation.
L’opération menée ce mardi 26 novembre 2024, entre 10h et 11h, a mobilisé le procureur de la République près le tribunal de première instance de Parakou, des médecins légistes, des policiers et les proches du défunt.
Cette exhumation vise à approfondir les investigations sur les causes de la mort du jeune homme, survenue après une interpellation policière controversée dans la nuit du 18 au 19 novembre 2024. Des analyses complémentaires seront réalisées pour déterminer les circonstances exactes du drame.
Rappelons que l’annonce du décès de Fayçal Ouorou a provoqué une vive émotion au sein de la population, alimentant une vague de colère et d’indignation.
Face à ce tollé, le gouvernement a réagi avec fermeté. Le ministre de l’Intérieur, Alassane Séidou, s’est exprimé le matin même de l’exhumation, au terme d’une réunion avec le haut commandement de la police républicaine.
Dans son intervention, le ministre a dénoncé des pratiques contraires aux valeurs de la police et a annoncé des sanctions exemplaires pour tout agent impliqué dans des actes similaires.
« Tout policier reconnu coupable de la mort d’un citoyen sera sanctionné par 60 jours d’arrêt de rigueur, radié de la corporation et traduit devant la justice », a-t-il déclaré.
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