L’infidélité masculine a longtemps été vue comme une norme dans de nombreuses cultures, en particulier en Afrique, où la polygamie était historiquement acceptée.
Cette pratique, motivée par des raisons économiques, sociales et culturelles, a renforcé l’idée que l’homme est plus enclin à l’infidélité que la femme.
Mais avec l’évolution vers une société plus égalitaire, cette perception est remise en question : l’homme est-il réellement plus infidèle, ou s’agit-il d’un stéréotype persistant ?
La polygamie, courante dans certaines sociétés africaines, a contribué à l’image de l’homme comme “infidèle naturel”. À l’époque, un homme capable de subvenir aux besoins de plusieurs épouses et enfants était perçu comme prospère.
Ce mode de vie a laissé une empreinte durable, mais l’émancipation des femmes et leur indépendance économique modifient ce paradigme.
Aujourd’hui, l’égalité des sexes transforme les rapports amoureux, rendant obsolètes certaines pratiques traditionnelles et brouillant les distinctions de genre en matière d’infidélité.
Les études montrent que l’infidélité féminine, longtemps passée sous silence, est de plus en plus courante, notamment chez les femmes de moins de 25 ans et celles de plus de 60 ans.
Alors que la proportion d’hommes infidèles est stable, celle des femmes connaît une hausse constante. Selon Psychology Today, environ 45 à 55 % des femmes risquent d’être infidèles au cours de leur vie, une statistique qui pourrait bientôt égaler celle des hommes.
Dans un contexte urbain où les relations amoureuses tendent vers l’égalité, hommes et femmes semblent tout aussi enclins à céder à la tentation.
Si les hommes s’affichent plus souvent avec leurs conquêtes, les femmes restent souvent discrètes, avec une perception biaisée de l’infidélité.
Finalement, cette croyance en la fidélité naturelle de l’un ou de l’autre semble aujourd’hui davantage relever d’un mythe que d’une vérité.
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