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jeudi 14 novembre 2024
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Violences conjugales : les confessions choc d’une femme de gendarme

Au Sénégal, l’histoire d’une femme mariée à un gendarme émeut la toile. Cette dernière, victime de violence conjugale a décider de briser le silence et de partager son vécu avec les internautes.

D’après le récit, au début, tout semblait bien parti pour F. Aidara et A. Diouf. Mais quelques mois après le mariage, alors qu’elle quittait sa famille à Saint-Louis pour rejoindre son époux à Dakar, l’histoire a pris une tournure sombre.

Isolée, F. Aidara se retrouvait seule dans leur appartement, alors que son mari, pris par ses activités, rentrait tard, voire pas du tout. Ses doutes se sont transformés en certitudes douloureuses lorsqu’une confrontation a mené à une altercation, où elle fut frappée alors qu’elle portait leur enfant.

Dissuadée par sa famille de porter plainte, elle est retournée vivre chez ses parents, à Saint-Louis, où elle a demandé le divorce.

Dans un premier temps, son mari est venu demander pardon et elle a accepté de lui donner une seconde chance. Pourtant, les promesses de changement se sont rapidement effacées. S

eule pendant sa grossesse, F. Aidara n’a reçu aucun soutien financier de son époux pour l’accouchement, et c’est sa propre mère qui a pris en charge les frais médicaux.

Le calvaire…

Après la naissance, le mari a brièvement réapparu, mais uniquement pour le baptême, avant de disparaître de nouveau, la laissant supporter les charges quotidiennes pour leur enfant.

F. Aidara a donc renouvelé sa demande de divorce, cette fois avec encore plus de détermination. Cependant, A. Diouf s’y oppose fermement, retenant même le certificat de mariage et refusant toute tentative de médiation.

“Elle est malade, rongée par le chagrin. Elle mérite d’être libérée de cet enfer”, a confessé sa grande sœur, Z. Aidara. Leur foi, cependant, rend cette démarche complexe : “Nous sommes musulmans, et l’islam laisse aux époux la responsabilité de décider de se séparer.”

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