L’activiste Kémi Seba arrêté et gardé à vue pendant deux jours avant d’être libéré par les autorités françaises, est sous le coup d’une enquête préliminaire menée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Selon la presse française, les agents de la DGSI se concentre sur ses relations présumées avec Wagner, un groupe paramilitaire russe, ainsi que son ancien chef, Evgueni Prigojine.
En effet, Kémi Seba est soupçonné de “collaboration avec une puissance étrangère”, ce qui pourrait entraîner de lourdes sanctions judiciaires.
Face à ces accusations graves, l’activiste proche de la Russie et conseiller du président de la transition du Niger, a reconnu avoir entretenu des liens avec Moscou, mais rejette les accusations de financement russe, notamment les 400 000 dollars évoqués dans les médias.
D’après lui, c’est une « insulte ». Il a expliqué que son organisation aurait besoin de bien plus pour mener ses activités à travers le monde.
De plus, il affirme que son ONG a coupé les ponts avec Prigojine, accusant ce dernier d’avoir tenté de contrôler le mouvement.
Cependant, bien que libre pour l’instant, Kémi Seba reste sous surveillance des autorités françaises.
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