Le Bénin, à travers le ministre d’État chargé des Finances, Romuald Wadagni, a pris un important engagement à l’occasion de l’ouverture de la Revue à mi-parcours du Fonds africain de développement (FAD), ce mercredi 9 octobre 2024 à Cotonou.
En effet, le ministre d’État Romuald Wadagni, également gouverneur de la Banque africaine de développement (BAD) pour le Bénin, a annoncé que le pays “participera à la reconstitution du FAD-16 avec une contribution de 2 millions de dollars”.
D’après le Béninois, l’une des priorités du Bénin est d’optimiser l’utilisation des instruments du FAD sous forme de garanties afin de mobiliser des fonds supplémentaires grâce à des effets de levier.
Une stratégie qui s’est avérée payante, pour ce petit pays d’Afrique de l’Ouest qui a réussi à lever 350 millions d’euros sur les marchés de capitaux grâce à une garantie partielle de crédit de 195 millions d’euros fournie par le FAD.
Cette déclaration fait suite à l’appel du président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, qui avait sollicité la participation du Bénin et proposé le président béninois Patrice Talon en tant que « Champion du FAD ».
Et ce n’est pas un hasard. La performance économique du Bénin force l’admiration au-delà des frontières. Selon le président de la BAD, Akinwumi Adesina, les progrès impressionnants réalisés par le Bénin, notamment une forte croissance économique de 6,5 % en 2024 et de 6,2 % prévue pour 2025 sont à saluer.
Qu’est-ce que le FAD ?
Créé en 1972 et devenu opérationnel en 1974, le Fonds africain de développement est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement. Soutenus par 37 donateurs, le Fonds est reconstitué tous les trois ans pour continuer à soutenir les pays africains à faible revenu. Son impact sur le développement est tangible et fait du FAD un partenaire stratégique de confiance pour l’Afrique.
Il est classé comme la « deuxième meilleure institution de financement concessionnel au monde » pour la qualité de son assistance au développement, a attiré la participation de plénipotentiaires représentant des pays donateurs et bénéficiaires, ainsi que des membres de la haute direction de la Banque. Le ministre centrafricain de la Communication, Maxime Balalou, et plusieurs hauts responsables béninois étaient également présents.
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