Kadjogbé Tchokpon, une ingénieure en environnement spécialisée dans les questions de changements climatiques, se présente aux élections communales de Chastre sous la bannière du Parti Ecolo. Originaire du Bénin et résidant en Belgique depuis près de quinze ans, Kadjogbé combine son expertise environnementale avec un engagement profond pour l’inclusivité et la solidarité, tant dans sa commune belge qu’en lien avec son pays d’origine.
L’engagement écologique et citoyen
Ce qui a poussé Kadjogbé à se lancer dans l’arène politique locale, c’est sa conviction que l’écologie politique doit être au cœur des décisions publiques. “Je crois profondément en l’importance de l’écologie politique, de l’engagement citoyen, mais aussi de l’inclusivité,” déclare-t-elle. Pour elle, ces valeurs sont indissociables et proviennent en grande partie de son héritage béninois, qui met en avant l’entraide et la solidarité. En tant que co-présidente de la locale Ecolo, elle travaille main dans la main avec ses collègues pour bâtir une commune plus verte et plus solidaire.
Des objectifs clairs pour Chastre et le Bénin
Si elle est élue, Kadjogbé entend promouvoir une “écologie de proximité” à Chastre. Cela passe par l’amélioration des infrastructures pour rendre la commune plus résiliente face aux défis climatiques, mais aussi par la création d’un tissu social inclusif. Son expérience en Belgique, notamment en insertion socio-professionnelle, sera un atout pour développer des initiatives similaires au Bénin. Elle vise ainsi un développement durable et équitable tant en Belgique qu’au Bénin.
Les défis d’une candidate d’origine béninoise en Belgique
Kadjogbé ne cache pas les défis auxquels elle est confrontée en tant que femme d’origine béninoise dans la politique belge. Elle mentionne la sous-représentation des personnes issues de la diversité, les stéréotypes, et les obstacles institutionnels. “Ces expériences m’ont appris la résilience,” explique-t-elle. Ces défis, qu’elle rencontre en Belgique, l’encouragent à renforcer la participation des femmes et des jeunes en politique, que ce soit en Belgique ou au Bénin.
Créer des ponts entre le Bénin et la Belgique
Kadjogbé tient à maintenir un lien fort avec la diaspora béninoise. Elle souhaite créer des plateformes d’échange et de soutien, tout en déconstruisant les visions idéalisées de l’Occident pour préparer au mieux les Béninois qui souhaitent s’y installer. Elle ambitionne également de soutenir des initiatives de jumelage entre localités béninoises et villes belges, renforçant ainsi les liens entre les deux pays.
Vision pour l’avenir
Enfin, Kadjogbé rêve d’une relation plus étroite entre la Belgique et le Bénin, basée sur des échanges culturels, économiques et environnementaux. “Mon rôle politique à Chastre pourrait servir de pont pour promouvoir des initiatives conjointes,” affirme-t-elle, convaincue que ses actions peuvent contribuer à un avenir plus coopératif entre les deux nations.
À travers son engagement politique, Kadjogbé Tchokpon souhaite non seulement transformer sa commune en un modèle de durabilité et d’inclusivité, mais aussi tisser des liens solides entre son pays d’accueil et son pays d’origine. Si son parcours est encore en construction, il est indéniable que sa vision et son énergie constituent déjà une source d’inspiration pour beaucoup.
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