La République démographique du Congo (RDC) est l’épicentre de l’épidémie de Mpox, encore appelée la variole du singe en Afrique.
Le pays affiche, à la date de ce lundi 19 août 2024, 15 664 cas de contaminations recensés pour 548 décès depuis le début de l’année 2024.
La propagation rapide de l’épidémie de la variole du singe dans d’autres pays africains et du monde a conduit l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à relever, la semaine dernière, son niveau d’alerte.
Faisant craindre une possible pandémie similaire à celle éprouvée par la population mondiale en 2019 (la COVID-19). Pour les experts sanitaires, la vigilance est de mise, même si la situation actuelle est différente de celle du coronavirus.
Pour l’heure, le vaccin découvert présente des limites. Efficace contre le variant initial, il est moins performant contre le deuxième variant (Clade 1B) qui est plus virulent et mortel.
Ce variant a déjà atteint l’Europe et le Moyen-Orient, avec des cas signalés en Suède et au Pakistan. Trois pays africains sont les plus touchés par cette épidémie.
Il s’agit de la RDC, de la République du Congo et de la Centrafrique qui ont annoncé chacun un décès dans leur pays.
Le Nigéria est le quatrième pays avec un grand nombre de contaminations (749 cas suspects et 39 cas confirmés et zéro décès). L’Afrique du Sud et le Cameroun ont enregistré respectivement trois et deux décès liés à la variole du singe.
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